Latest

Métamorphoses, le Blog

Frida Kahlo : créer pour donner couleur et matière à l’indicible
  • Article publié sur le site:
  • Auteur de l'article: Aurélie Kouéta
  • Étiquette de l'article: art-therapie
  • Les commentaires sur les articles comptent: 0
Frida Kahlo : créer pour donner couleur et matière à l’indicible
Si l’art propose des esthétiques, des styles, des manifestes, il est aussi un espace de guérison et de survie. Une façon de donner une forme à l’indicible. En ce sens, Frida Kahlo apparaît comme une grande figure de l’art-thérapie avant la lettre. Lorsqu’un accident la brisa à 18 ans, elle transforma sa chambre en atelier. Un miroir fixé au-dessus de son lit devint sa fenêtre sur elle-même. Clouée à l’immobilité, elle se fit sujet de ses toiles et inventa un langage visuel de résilience. Frida peignait la vérité nue de son corps : fracturé, contraint, traversé de douleurs. Ses toiles sont devenues autant d’autoportraits psychiques que physiques. Les clous : la douleur faite matière Dans La Colonne brisée, son corps est parsemé de clous. Le clou est une mémoire de souffrance : fractures, opérations, blessures intérieures. Ils rappellent aussi la crucifixion, mais ici sans rédemption possible. C’est une déclaration radicale : « voici ma douleur, irréductible, visible ». Frida Kahlo, *La Colonne Brisée* (1944), Museo Dolores Olmedo, Mexico City. Le corset : armure et captivité Frida dut porter plus de vingt corsets médicaux. Dans ses toiles, ils apparaissent comme des armures paradoxales : Ils soutiennent un corps menacé d’effondrement. Mais ils incarnent aussi la cage qui enferme. Dans La Colonne brisée, le corset blanc est à la fois rempart et carcan. Ce double visage du soin — qui protège et contraint — devient une métaphore universelle : se reconstruire, c’est aussi apprendre à habiter ses limites. L’animal transpercé de flèches : métaphore d’acceptation et de résilience Dans The Wounded Deer, Frida se peint en cerf percé de flèches. Le paysage sombre amplifie la tragédie. Pourtant, le cerf avance toujours. Ces flèches, comme les clous, traduisent une ténacité désespérée : la marche obstinée d’un être blessé qui refuse de s’arrêter. Frida Kahlo, *The Wounded Deer* (1946), collection privée. L’art : un miroir empathique Chez Frida, clous, corsets et flèches deviennent un langage symbolique qui transcende l’intime pour toucher l’universel. Son œuvre ne soigne pas seulement celle qui la peint. Elle agit comme un miroir thérapeutique pour celui qui la regarde. Ce n’est pas seulement l’artiste qui se soigne en créant, mais aussi celui qui regarde l’œuvre qui trouve un écho à sa propre histoire. En représentant son corps brisé, ses cicatrices, ses corsets et ses flèches, Frida donne forme à l’indicible. Et dans ce geste, elle offre au spectateur une possibilité : reconnaître sa propre douleur dans celle de l’autre. Le spectateur n’a pas forcément vécu les mêmes blessures que Frida. Mais il retrouve dans ses images la trace de ses propres fractures, physiques ou émotionnelles. L’œuvre devient un espace où la souffrance se partage sans mots, et où l’on se sent moins seul face à ce qui ronge à l’intérieur. En voyant Frida, chacun reconnaît une part de sa propre vulnérabilité. Ce miroir visuel ne guérit pas au sens médical, mais il nous aide à accueillir notre douleur, à lui donner une forme qui peut enfin être reconnue. C’est en ce sens que l’art de Frida ouvre une voie qui dépasse la catharsis individuelle, en créant un espace de guérison partagée. De blessures en renaissance : l’art comme création de soi Chez Frida Kahlo, la peinture n’était pas une échappatoire, mais une nécessité vitale. Clous, corsets, flèches composent un alphabet visuel de la douleur et de la reconstruction. Son œuvre nous rappelle que l’art n’a pas seulement une fonction esthétique ou culturelle. Il possède aussi une vocation thérapeutique et émotionnelle : offrir une forme à ce qui ne se dit pas, créer un espace où les blessures trouvent une voix, transformer la souffrance en langage, et ce langage en partage. Quand on parle de Frida Kahlo, on pense souvent à une peinture de la douleur intime. Mais ce qui rend son œuvre puissante, c’est qu’elle dépasse l’autobiographie. Si l’art n’efface pas la douleur, Frida nous rappelle qu’il peut la transfigurer en espace de sens, où l’individu blessé devient créateur. Et vous ? Quelle place donnez-vous à l’art dans vos propres processus de guérison ou de résilience ?
En savoir plus
Danse-thérapie : quand bouger aide à libérer les émotions
  • Article publié sur le site:
  • Auteur de l'article: Aurélie Kouéta
  • Étiquette de l'article: danse thérapie
  • Les commentaires sur les articles comptent: 0
Danse-thérapie : quand bouger aide à libérer les émotions
La danse-thérapie n’est pas un cours de danse classique ni une performance artistique. C’est un espace d’expression où le mouvement devient un langage, un outil pour libérer les émotions, retrouver de l’énergie et rétablir une connexion profonde avec soi-même. Qu’est-ce que la danse-thérapie ? La danse-thérapie repose sur une idée simple : le corps garde en mémoire nos expériences, nos joies comme nos blessures. Quand les mots manquent ou semblent insuffisants, le mouvement permet d’ouvrir une autre voie d’expression. Il ne s’agit pas d’apprendre des pas, mais de laisser émerger un geste spontané, adapté à chacun, qui reflète l’état intérieur. Cette pratique est utilisée dans de nombreux contextes : soutien psychologique, développement personnel, gestion du stress, mais aussi recherche de créativité et de vitalité au quotidien. Concrètement, comment ça se passe ? Une séance de danse-thérapie se déroule dans un cadre bienveillant, individuel ou en groupe. Elle peut inclure : 🔵Un temps d'échange pour ouvrir la séance, permettre d’accueillir les ressentis avant de laisser place au mouvement. 🔵Des échauffements doux pour réveiller le corps et prendre conscience des sensations; 🔵Des exercices de mouvements libres, guidés par la musique ou le silence, pour exprimer les émotions du moment ; 🔵Des jeux corporels comme le mirroring (refléter les gestes d’un partenaire) pour renforcer le sentiment d’être reconnu et connecté ; 🔵Un temps d’intégration où les participants peuvent partager leur ressenti verbalement ou simplement rester dans le silence. Chaque séance est unique, car elle s’adapte aux besoins et aux vécus de ceux qui y participent. Pourquoi le mouvement aide à libérer les émotions Les recherches en neurosciences montrent que le mouvement agit directement sur le système nerveux. Bouger permet de : 🔵Relâcher les tensions physiques accumulées par le stress ; 🔵Stimuler les hormones du bien-être comme les endorphines et la dopamine, favorisant un apaisement naturel ; 🔵Donner forme aux émotions (colère, tristesse, joie, peur) de manière symbolique et sans danger ; 🔵Renforcer le sentiment de présence : revenir dans « l’ici et maintenant » par le corps plutôt que de rester enfermé dans le mental. Selon l’American Dance Therapy Association, cette approche favorise autant la santé émotionnelle que la vitalité physique. Les bienfaits d’une pratique régulière La danse-thérapie est accessible à tous, quel que soit l’âge ou la condition physique. Ses bénéfices, observés dans de nombreuses pratiques, incluent : 🔵Un meilleur équilibre émotionnel grâce à l’expression corporelle ; 🔵Un réduction du stress et de l’anxiété par la libération des tensions ; 🔵Une plus grande confiance en soi, car le corps devient un allié et non une contrainte ; 🔵Un renforcement du lien social dans les pratiques collectives, grâce au partage et à l’écoute mutuelle. Mon accompagnement : offrir un espace de mouvement libérateur J’accompagne en individuel et en collectif celles et ceux qui souhaitent explorer la danse-thérapie comme un chemin de libération et d’apaisement. Concrètement, mes séances proposent : 🔵Un temps d’échange et une méditation, pour poser ses intentions, partager son état du moment et installer un cadre sécurisant. 🔵Des mouvements libres guidés pour laisser le corps exprimer ce qui ne peut parfois pas se dire ; 🔵Des rituels corporels simples pour retrouver ancrage, énergie et sérénité au quotidien ; 🔵Des espaces d’échange bienveillants pour intégrer le vécu corporel et en faire une ressource durable. Bouger pour retrouver l’équilibre La danse-thérapie n’exige ni technique ni performance. Elle invite simplement à écouter son corps, suivre son rythme et laisser le mouvement ouvrir des chemins nouveaux. Accessible à tous, elle rappelle une évidence trop souvent oubliée : parfois, pour aller mieux, il suffit de commencer à bouger. Et si votre prochain pas devenait une porte d’entrée vers plus de liberté intérieure ?
En savoir plus
transition professionnelle
  • Article publié sur le site:
  • Auteur de l'article: Aurélie Kouéta
  • Étiquette de l'article: Vie Professionnelle
  • Les commentaires sur les articles comptent: 0
Les Métamorphoses d’Ovide à l’épreuve de la vie professionnelle du XXIe siècle
Il y a près de deux mille ans, Ovide racontait dans Les Métamorphoses comment dieux, héros et humains traversaient des transformations radicales : Daphné devenue laurier, Narcisse changé en fleur, Arachné en araignée. Des récits de perte et de renaissance, d’identité qui se défait pour mieux se réinventer. Aujourd’hui encore, ces histoires résonnent dans nos vies professionnelles. Une réorganisation, une reconversion ou l’arrivée de l’intelligence artificielle ne sont rien d’autre que des métamorphoses : des passages parfois brutaux, qui bouleversent nos repères mais ouvrent aussi la voie à de nouvelles définitions de nous-mêmes.
En savoir plus
Bouger pour aller mieux : neurosciences et psychologie du mouvement
  • Article publié sur le site:
  • Auteur de l'article: Aurélie Kouéta
  • Étiquette de l'article: danse thérapie
  • Les commentaires sur les articles comptent: 0
Bouger pour aller mieux : neurosciences et psychologie du mouvement
Le corps comme levier pour l’équilibre intérieur Le mouvement n’est pas seulement une activité physique : il agit directement sur le cerveau, les émotions et notre capacité à retrouver un équilibre après une période difficile. Les neurosciences et la psychologie montrent aujourd’hui que danser, marcher ou simplement bouger peut stimuler les hormones du bien-être, apaiser le système nerveux et renforcer la résilience face aux épreuves. Comment le mouvement agit sur le cerveau Chaque geste active des zones spécifiques du cerveau. Bouger régulièrement augmente la sécrétion de dopamine (motivation), de sérotonine (stabilité émotionnelle) et d’endorphines (plaisir et détente). Ces substances naturelles créent un état de mieux-être, comparable à une « recharge intérieure ». Selon l’American Psychological Association (2022), même 10 minutes de danse libre ou de marche active suffisent à réduire significativement le stress et à améliorer l’humeur. Mouvement et résilience émotionnelle La psychologie du mouvement souligne que bouger aide à « digérer » les émotions intenses. Le corps devient un canal d’expression quand les mots ne suffisent pas. Des chercheurs en danse-thérapie (Koch et al., 2019) ont montré que le mouvement favorise une meilleure régulation émotionnelle et une baisse de l’anxiété. Ces pratiques ne remplacent pas un suivi médical si nécessaire, mais elles offrent un outil accessible au quotidien pour renforcer ses ressources internes et mieux traverser les défis de la vie. Des pratiques simples pour aller mieux 🔵Danser librement 5 minutes sur une musique aimée, pour libérer les tensions accumulées ; 🔵Pratiquer des micro-mouvements (étirer les bras, rouler les épaules, marcher en conscience) pour relancer l’énergie mentale ; 🔵Marcher dans la nature : les études de l’Université de Stanford (2020) montrent qu’une promenade en extérieur réduit l’activité des zones cérébrales liées aux ruminations ; 🔵Explorer la respiration en mouvement : associer souffle et gestes fluides permet d’apaiser le système nerveux. Un chemin vers un mieux-être global Bouger, ce n’est pas seulement entretenir le corps, c’est aussi nourrir l’esprit. En stimulant le cerveau et en offrant un espace d’expression aux émotions, le mouvement devient un véritable allié pour aller mieux, renforcer sa résilience et retrouver confiance dans ses ressources. Et si, dès aujourd’hui, vous laissiez vos gestes raconter une nouvelle histoire — celle d’un corps qui vous soutient et vous aide à avancer ?
En savoir plus
Lieu de travail toxic
  • Article publié sur le site:
  • Auteur de l'article: Aurélie Kouéta
  • Étiquette de l'article: Vie Professionnelle
  • Les commentaires sur les articles comptent: 0
Les comportements toxiques au travail : comment les identifier et s’en protéger
Climats de travail dégradés : un enjeu de santé, de performance et de culture d’entreprise  Les comportements toxiques au travail ne sont pas toujours spectaculaires, mais leurs effets sont durables : stress, perte de confiance, baisse de motivation et départs prématurés. Identifier ces dynamiques et savoir s’en protéger est devenu un enjeu majeur pour les collaborateurs comme pour les organisations. Pourquoi parler de comportements toxiques aujourd’hui ? Dans un contexte où l’attraction et la rétention des talents sont des priorités, tolérer des comportements destructeurs est un risque non seulement humain, mais aussi stratégique. Les conséquences sont mesurables : baisse de performance, climat social dégradé, turn-over accru. Selon l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA), plus d’un salarié européen sur cinq déclare être exposé à un risque psychosocial lié à la communication difficile, au manque de soutien ou à des comportements hostiles. Les conséquences se mesurent à plusieurs niveaux : 🔵 Un enjeu de santé : l’OMS reconnaît désormais le burnout comme un syndrome lié au travail. Selon une enquête OpinionWay (2023), 41 % des salariés français se disent en situation de détresse psychologique. Les comportements toxiques en sont souvent un déclencheur ou un facteur aggravant. 🔵 Un enjeu de performance : la démotivation engendrée par un climat délétère entraîne une baisse mesurable de productivité. Gallup (2023) estime que le désengagement coûte plus de 7 800 milliards de dollars par an à l’économie mondiale. 🔵 Un enjeu de culture : tolérer des comportements toxiques installe un message implicite : “ici, c’est accepté”. À long terme, cela dégrade la confiance, nuit à l’innovation et fragilise l’image employeur. Pour les RH et les managers, la tolérance zéro ne suffit pas : il s’agit de mettre en place une véritable stratégie de prévention et d’accompagnement, qui allie écoute, outils d’évaluation et dispositifs de cohésion. Panorama des comportements toxiques Les comportements toxiques peuvent prendre des formes variées, parfois subtiles : 🔵 Injonctions contradictoires : quand les consignes données s’opposent, créant confusion et culpabilité. 🔵 Tyrannie managériale : harcèlement moral, humiliation, pression excessive. 🔵 Passif-agressif : sabotage discret, ironie constante, refus de coopération affichée. 🔵 Appropriation du travail d’autrui ou rejet systématique de ses propres responsabilités. Ces comportements ne concernent pas seulement des individus isolés, ils révèlent souvent des dysfonctionnements organisationnels : communication mal posée, manque de clarté stratégique, ou culture d’entreprise tolérante envers ces attitudes. Le vécu émotionnel des équipes : une dynamique de groupe à détecter et comprendre La psychologie sociale nous enseigne que les groupes réagissent aux comportements toxiques par un effet domino : démotivation, isolement des victimes, polarisation entre “alliés” et “opposants”. En période de changement, ces dynamiques peuvent s’amplifier, générant une atmosphère d’incertitude et de stress. La courbe du deuil d’Elisabeth Kübler-Ross, appliquée au monde professionnel, illustre bien ce phénomène : le choc et la colère suscités par les comportements toxiques peuvent bloquer durablement les équipes dans une phase de résistance, empêchant la reconstruction et l’innovation. Les émotions en entreprise : un levier à reconnaître Dans la plupart des organisations, la place des émotions reste délicate. Longtemps perçues comme une faiblesse ou un signe d’irrationalité, elles sont pourtant au cœur des dynamiques de groupe. Ignorer leur existence, c’est laisser s’installer des tensions invisibles qui minent la confiance et la coopération. Colère, frustration, découragement ou peur ne disparaissent pas parce qu’on les passe sous silence : elles s’expriment autrement — absentéisme, passivité, conflits latents. Les comportements toxiques trouvent souvent un terrain fertile dans ce non-dit collectif. Créer un cadre d’expression sécurisé pour les émotions, à travers des ateliers, des temps de parole ou des rituels collectifs, permet de transformer ce vécu en ressource. Les émotions deviennent alors des signaux utiles : elles éclairent ce qui fonctionne, ce qui bloque et ce qui doit évoluer. Les chiffres clés sur l’impact des comportements toxiques 🔵 Selon Harvard Business Review, un employé toxique coûte en moyenne plus de 12 000 € par an à son entreprise en baisse de productivité et turn-over. 🔵 Près de 50 % des salariés ayant quitté un emploi déclarent l’avoir fait à cause d’un manager ou d’un collègue toxique (Gallup, 2023). 🔵 Les équipes exposées à un management toxique voient leur engagement baisser de 30 % et leur absentéisme augmenter de 25 % (Deloitte, 2023). Comment prévenir et agir : des outils pour managers et RH Les comportements toxiques ne disparaissent pas par hasard. Ils nécessitent une politique claire et des outils adaptés : 🔵 Bilans de compétences : identifier les ressources individuelles, évaluer les comportements managériaux et fournir une base objective pour les décisions RH. 🔵 Capacité d’interprétation : un bilan seul ne suffit pas — savoir en lire les résultats, comprendre les signaux faibles et poser les bons plans d’action est essentiel. 🔵 Ateliers de cohésion et de communication : permettre aux équipes d’exprimer leurs ressentis, réguler les tensions et reconstruire une dynamique collective saine. 🔵 Stratégie de communication interne : clarifier les règles, donner des repères communs, valoriser les comportements positifs. Un enjeu stratégique pour les entreprises En matière de recrutement, savoir détecter les comportements toxiques dès l’entretien est un atout. Mais il est tout aussi essentiel d’outiller les équipes pour reconnaître et adresser ces comportements quand ils apparaissent. Les RH et les managers ne doivent pas seulement être des “régulateurs de crise”, mais de véritables architectes du climat interne. Concluons que les comportements toxiques sont une réalité incontournable, mais ils ne sont pas une fatalité. En s’appuyant sur une meilleure compréhension des dynamiques humaines, en utilisant des outils comme le bilan de compétences, et en investissant dans la cohésion via des ateliers adaptés, les organisations peuvent transformer ces défis en opportunités de croissance collective. Et vous, avez-vous déjà identifié des dynamiques toxiques dans vos équipes — et comment les avez-vous abordées ?
En savoir plus
danse therapie
  • Article publié sur le site:
  • Auteur de l'article: Aurélie Kouéta
  • Étiquette de l'article: danse thérapie
  • Les commentaires sur les articles comptent: 0
Reconnecter corps et esprit : la danse-thérapie pour sortir du mental et réduire le stress chronique
Quand le mental prend toute la place Le stress chronique est souvent le résultat d’un mental sursollicité. Entre les obligations professionnelles, les responsabilités personnelles et le flux incessant d’informations, notre esprit reste en état d’alerte permanent. Cette hyperactivité cognitive entraîne une surcharge émotionnelle, de la fatigue et, à long terme, des déséquilibres physiques (tensions, troubles du sommeil, digestion perturbée). Le corps devient alors le reflet silencieux d’un mental saturé. La danse comme voie d’ancrage La danse-thérapie propose une alternative précieuse : ramener l’attention dans le corps. Par le mouvement, on quitte le flot de pensées pour se reconnecter aux sensations : le rythme de la respiration, le poids du corps, la fluidité des gestes. Ce recentrage corporel interrompt le cycle de ruminations et libère un espace de calme intérieur. Des études en neurosciences (Koch et al., 2019 ; American Journal of Dance Therapy) montrent que la danse réduit significativement les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, et améliore l’équilibre émotionnel en stimulant les neurotransmetteurs du bien-être comme la sérotonine et la dopamine. Un outil pour réduire le stress chronique Contrairement aux approches uniquement mentales (comme l’analyse ou le discours), la danse-thérapie engage tout le corps dans le processus de régulation émotionnelle. En bougeant, les tensions musculaires s’apaisent, la respiration se relâche et le système nerveux retrouve progressivement son équilibre. Selon une méta-analyse publiée dans Frontiers in Psychology (2021), les pratiques de mouvement expressif améliorent significativement la gestion du stress, la vitalité et la résilience, notamment chez les personnes confrontées à des situations de surcharge chronique. Exemples de pratiques pour sortir du mental 🔵Danser en conscience : laisser émerger des mouvements spontanés au rythme de la respiration ; 🔵Libérer les tensions : secouer les bras, les jambes, ou tout le corps pour relâcher l’excès de charge ; 🔵Explorer la fluidité : bouger comme si l’on traversait l’eau, pour apaiser les rigidités et ramener de la douceur dans le geste ; 🔵Utiliser la musique : choisir un morceau apaisant ou énergisant selon l’état du moment, et se laisser guider par le rythme. Mon accompagnement : danser pour apaiser et se rééquilibrer J’accompagne les personnes, en individuel ou en collectif, à sortir du mental et à retrouver une connexion apaisée avec leur corps grâce à la danse-thérapie et à la PNL. Mes propositions incluent : Des séances individuelles pour identifier les sources de tension et créer un espace de libération émotionnelle par le mouvement ; Des ateliers collectifs pour réguler le stress ensemble, partager l’énergie du groupe et renforcer la cohésion ; Des rituels corporels simples à intégrer dans le quotidien pour préserver l’équilibre et la sérénité au fil des jours. Vers une harmonie retrouvée Reconnecter corps et esprit, c’est offrir au mental un espace de repos et au corps une liberté retrouvée. La danse-thérapie devient alors un chemin accessible et profondément humain pour réduire le stress chronique, apaiser le système nerveux et retrouver un mieux-être durable. Et si, pour alléger votre esprit, vous commenciez simplement par un pas de danse ?
En savoir plus
IA et travail : opportunités et risques pour les compétences
  • Article publié sur le site:
  • Auteur de l'article: Aurélie Kouéta
  • Étiquette de l'article: Vie Professionnelle
  • Les commentaires sur les articles comptent: 0
IA et travail : opportunités et risques pour les compétences
Comment l’intelligence artificielle transforme les métiers et pourquoi l’adaptation des compétences devient un enjeu stratégique L’intelligence artificielle (IA) bouleverse déjà le monde du travail. Accélération des processus, automatisation des tâches, émergence de nouveaux rôles : les mutations sont rapides, profondes et parfois déstabilisantes. Pour les organisations comme pour les salariés, l’enjeu est clair : adapter les compétences pour transformer l’IA en levier d’opportunités plutôt qu’en facteur de fracture. Une transformation inédite des métiers L’IA ne se contente pas de remplacer certaines tâches répétitives : elle modifie la manière même de travailler. Les métiers de la donnée, du digital, de la relation client, de la santé ou encore de l’industrie sont directement concernés. De nouvelles fonctions apparaissent (spécialistes en IA, éthiciens du numérique, superviseurs d’algorithmes), tandis que d’autres évoluent en profondeur en intégrant une part croissante d’automatisation. Selon le World Economic Forum (Future of Jobs Report, 2023), 44 % des compétences actuelles des salariés devront évoluer d’ici 2027. Autrement dit, près d’une compétence sur deux sera impactée par la révolution en cours. Secteurs les plus touchés : où l’IA redessine les métiers Certaines industries sont particulièrement concernées par l’impact de l’IA, de l’automatisation et de la transformation des processus : 🔵 Services administratifs et support : selon Goldman Sachs, ce secteur présente le taux d’automatisation le plus élevé aux États-Unis, avec 46 % des tâches susceptibles d’être automatisées. 🔵 Manufacture industrielle : on estime qu’environ 1,7 million d’emplois ont déjà disparu à l’échelle mondiale du fait de l'automatisation, les robots prenant en charge 44 % des tâches répétitives. 🔵 Domaines à forte interaction humaine (ex. santé, finance, éducation, médias) : si l’IA s’y déploie avec profit (diagnostics, optimisation, personnalisation), ces métiers sont aussi ceux où les compétences humaines restent clés, et où des gaps d’accompagnement se créent. 🔵 Emplois d’entrée de gamme chez les jeunes : une étude de Stanford montre une diminution de 16 % à 20 % des emplois occupés par les 22-25 ans dans des fonctions vulnérables (développement, service client, réception) entre fin 2022 et mi-2025. Cette disparité sectorielle souligne un besoin continu et ciblé de montée en compétences, notamment dans les métiers menacés, et invite à repenser les formations en lien avec les transformations technologiques. Opportunités et risques : deux faces d’une même médaille L’IA ouvre un champ considérable d’opportunités. Elle permet de gagner en productivité, de réduire certaines tâches ingrates, de faciliter l’innovation et d’améliorer la qualité de service. Mais elle soulève aussi des inquiétudes légitimes : 🔵 Risque de déqualification : certaines tâches, une fois automatisées, peuvent réduire la valeur perçue de certaines compétences ; 🔵 Inégalités : les salariés formés aux outils numériques avancent plus vite, tandis que d’autres peuvent se sentir exclus ; 🔵 Pression accrue : l’IA accélère les rythmes de travail, obligeant à s’adapter en continu. Le défi pour les entreprises est donc de transformer ces risques en leviers de croissance, grâce à la formation et à l’accompagnement. L’importance de la formation continue Face à ces mutations rapides, la formation devient centrale. Le rapport du McKinsey Global Institute (2022) estime que 375 millions de travailleurs dans le monde devront changer de métier ou se reconvertir d’ici 2030. Les compétences les plus demandées concernent la résolution de problèmes complexes, la créativité, la pensée critique et les compétences socio-émotionnelles — autant de dimensions que l’IA ne peut pas remplacer. En France, le Baromètre de la formation professionnelle 2023 (Cegos) indique que 65 % des salariés estiment avoir besoin de développer de nouvelles compétences numériques dans les trois prochaines années. Bilans de compétences et outils d’accompagnement: anticiper plutôt que subir Dans ce contexte, j’accompagne les professionnels et les entreprises à dépasser les résistances, notamment face à l’IA, pour en faire un véritable levier d’évolution plutôt qu’une source d’inquiétude. Mon approche repose sur des outils concrets et éprouvés : 🔵 Des bilans de compétences pour identifier les forces, repérer les écarts entre compétences actuelles et futures, et construire des parcours adaptés ; 🔵 Des séances de PNL pour renforcer la confiance, gérer les résistances et développer une posture d’adaptation ; 🔵 Des ateliers collectifs pour favoriser l’intelligence collaborative et intégrer l’IA comme outil partagé plutôt que comme menace ; 🔵 Une stratégie de communication claire pour donner du sens, apaiser les inquiétudes et valoriser les efforts de montée en compétences. Ces leviers permettent aux collaborateurs de mieux vivre les transitions, et aux entreprises de sécuriser leurs projets de transformation en misant sur l’intelligence humaine autant que sur l’innovation technologique. Vers un avenir du travail augmenté L’IA n’est pas une fin en soi, mais un outil. Les organisations qui sauront allier technologie et intelligence humaine construiront un avantage compétitif durable. Le futur du travail ne se résume pas à l’automatisation : il repose sur des équipes capables de collaborer avec les machines, de cultiver leur singularité et d’innover dans un cadre renouvelé. L’IA rebat les cartes, mais ce sont les humains qui écriront la suite. Investir dans les compétences, c’est transformer l’incertitude en opportunité.
En savoir plus
Apaiser les traumatismes par le corps : pourquoi la parole ne suffit pas toujours, et comment le mouvement permet une libération plus profonde
  • Article publié sur le site:
  • Auteur de l'article: Aurélie Kouéta
  • Étiquette de l'article: danse thérapie
  • Les commentaires sur les articles comptent: 0
Apaiser les traumatismes par le corps : pourquoi la parole ne suffit pas toujours, et comment le mouvement permet une libération plus profonde
Quand les mots atteignent leurs limites Les traumatismes laissent des empreintes profondes. S’ils peuvent se raconter avec des mots, ils s’inscrivent aussi dans le corps, dans la respiration, la posture ou la mémoire musculaire. C’est pourquoi la parole seule ne suffit pas toujours à apaiser ces traces invisibles. Les psychologues parlent de mémoire implicite : des émotions, des sensations ou des réflexes corporels qui persistent sans passer par le langage. Dans ces cas, le dialogue verbal peut être nécessaire mais pas suffisant. Le corps, lui, garde la mémoire des blessures et doit lui aussi être entendu. Le corps comme lieu de mémoire Les neurosciences ont montré que face à un stress intense ou un choc émotionnel, le corps enclenche des mécanismes de survie : tension musculaire, respiration bloquée, vigilance accrue. Ces réactions, utiles sur le moment, peuvent s’ancrer si elles ne sont pas relâchées. C’est ce qu’on appelle parfois « l’empreinte somatique du trauma » : le corps continue de réagir comme si le danger était encore présent, même longtemps après l’événement. D’où l’importance de passer par le mouvement pour restaurer une sécurité intérieure. Le mouvement comme voie de libération Danser, marcher consciemment, improviser des gestes : ces expériences corporelles permettent de réactiver le flux de vie là où il s’était figé. Le mouvement ouvre un espace où l’on peut ressentir, exprimer et transformer les tensions accumulées sans forcément passer par le récit verbal. Les approches somatiques — danse, respiration consciente, pratiques corporelles guidées — offrent une autre porte d’entrée vers l’apaisement. Elles permettent de rétablir un équilibre entre le corps et l’esprit, et d’accéder à une libération émotionnelle plus profonde. Mettre en mots après avoir bougé Si le mouvement est libérateur, il peut être enrichi par un temps de verbalisation. Après avoir dansé ou exploré des gestes, mettre en mots l’expérience aide à relier le vécu corporel à une prise de conscience. Ce va-et-vient entre le corps et la parole favorise une intégration plus complète. Mon accompagnement : du corps à la conscience J’accompagne les individus et les groupes à explorer le rôle du corps dans l’apaisement des blessures passées, à travers : 🔵Des séances de mouvement guidé pour exprimer les blocages physiques et émotionnels; 🔵Des espaces sécurisés où chacun peut expérimenter sans jugement, à son rythme ; 🔵Des moments de mise en mots pour relier l’expérience corporelle à une compréhension consciente ; 🔵Une démarche intégrative qui valorise la résilience, la créativité et la réappropriation de soi. Danser l’apaisement : un chemin de réconciliation Le corps n’est pas seulement le témoin des traumatismes : il peut devenir leur chemin de transformation. En lui donnant la possibilité de s’exprimer et de se libérer, on ouvre un espace de réconciliation intérieure. Les gestes deviennent alors des passages vers une sérénité retrouvée. Apaiser ne signifie pas oublier, mais réhabiter son corps et son histoire avec plus de liberté. Et parfois, le premier pas vers cet apaisement est tout simplement… un mouvement.
En savoir plus
Santé mentale au travail : du tabou à l’action
  • Article publié sur le site:
  • Auteur de l'article: Aurélie Kouéta
  • Étiquette de l'article: Vie Professionnelle
  • Les commentaires sur les articles comptent: 0
Santé mentale au travail : du tabou à l’action
Stress, anxiété, burnout : comment les entreprises passent de la prévention au soutien actif La santé mentale au travail n’est plus une question marginale : elle est devenue un enjeu stratégique pour les organisations. Stress chronique, anxiété et burnout touchent un nombre croissant de collaborateurs, avec des conséquences directes sur la performance, la rétention et le climat social. Pourquoi la santé mentale est un sujet d’entreprise Longtemps considérée comme une affaire individuelle, la santé psychologique des collaborateurs s’impose désormais comme un facteur de performance collective. 🔵 L’OMS : La dépression et l’anxiété entraînent chaque année 1 000 milliards de dollars de pertes de productivité à l’échelle mondiale. 🔵 En Europe : Près d’un salarié sur cinq déclare souffrir de troubles liés au stress au travail (Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail). 🔵 En France : Selon le baromètre Empreinte Humaine (2023), 44 % des salariés se disent en détresse psychologique. L’après-COVID en France : une fragilité psychologique durable La pandémie n’a pas seulement bouleversé les organisations : elle a profondément affecté la santé mentale des travailleurs français. 🔵 Durant le confinement : l’enquête CoviPrev de Santé publique France révèle une hausse notable des états anxieux et dépressifs, avec les jeunes particulièrement exposés. 🔵 Depuis : la détresse psychologique touche encore 44 % des salariés (Empreinte Humaine, 2020), avec une incidence plus forte chez les femmes. 🔵 Aujourd’hui : plus de 61 % des actifs déclarent être stressés au moins une fois par semaine (baromètre People At Work 2024), en hausse de 2 points par rapport à 2023. Les effets se prolongent : troubles du sommeil, anxiété persistante, épuisement durable — autant de signes que la crise collective se transforme en fragilité psychologique durable. Des coûts humains et économiques élevés Les impacts de la mauvaise santé mentale au travail sont multiples : 🔵 Absentéisme : les salariés en burnout s’absentent en moyenne 2,5 fois plus que les autres (Institut Sapiens, 2023). 🔵 Turnover : 1 salarié sur 3 envisage de quitter son poste en raison d’un climat psychologique dégradé (Deloitte, 2023). 🔵 Baisse de performance : les collaborateurs stressés sont 60 % moins concentrés et 2 fois plus susceptibles de commettre des erreurs (Harvard Business Review, 2022). Du tabou à l’action : l’évolution des entreprises La bonne nouvelle est que la santé mentale sort progressivement du tabou. Les entreprises passent d’une logique de prévention passive (sensibiliser, informer) à des dispositifs plus actifs (soutenir, accompagner, transformer les pratiques managériales). Trois leviers sont particulièrement déterminants : 🔵 La communication interne : parler ouvertement des enjeux de santé mentale, mettre en place des canaux d’expression, réduire le stigma. 🔵 Le rôle des managers de proximité : formés à repérer les signaux faibles (épuisement, isolement, changements de comportement), ils sont les premiers relais de soutien. 🔵 Les dispositifs d’accompagnement : cellules d’écoute, programmes de soutien psychologique, ateliers collectifs de régulation du stress et de cohésion. Les bénéfices d’un accompagnement actif Aller au-delà de la prévention, c’est donner aux collaborateurs des ressources concrètes pour traverser les périodes difficiles. Dans mon accompagnement auprès des professionnels et des organisations, j’utilise des approches éprouvées qui favorisent la résilience individuelle et collective : 🔵 Des séances de PNL pour apprendre à gérer les émotions, renforcer la confiance et développer des stratégies de résilience ; 🔵 Des bilans de compétences pour aider les collaborateurs à clarifier leurs priorités professionnelles et retrouver du sens dans leur trajectoire ; 🔵 Des ateliers bien-être et cohésion pour réguler le stress collectivement et renforcer la dynamique d’équipe ; 🔵 Une communication managériale claire et empathique, qui reconnaît les difficultés et propose des solutions adaptées. Ces leviers permettent non seulement de réduire les risques psychosociaux, mais aussi de développer un climat de travail plus serein, propice à l’engagement et à la performance durable. Pour un environnement de travail plus humain et plus solide La santé mentale au travail n’est plus un sujet périphérique : c’est une condition essentielle de la performance durable. Les organisations qui investissent dans ce domaine voient leur productivité s’améliorer, leur attractivité renforcer et leur climat social s’apaiser. De la prévention à l’action, l’enjeu n’est pas seulement de réduire les risques, mais de créer un environnement où les collaborateurs se sentent soutenus, entendus et capables de donner le meilleur d’eux-mêmes.
En savoir plus